Fatigue, flemme, foutu pour foutu, comment faire AVEC les jours SANS ?
🎁 Edition spéciale "cri du coeur" ! Les 4 F, faut qu'on en parle et... qu'on trouve des solutions.
Nous avons tous et toutes des jours "sans".
😑Les jours “sans”, ces moments où la fatigue, la déprime ou la flemme prennent le dessus. Ces jours où chaque tâche semble insurmontable, où le simple fait de sortir du lit demande un effort colossal. La vie dite “moderne”, avec son rythme effréné, ses attentes élevées, ses multiples responsabilités et ses mails d’entreprise à deux balles (“cordialement”, “par avance merci”, “comme convenu au téléphone”, bla bla bla…), peut parfois nous submerger. On se sent épuisé-e, vidé-e de toute énergie, et le mode automatique s'enclenche = par ici la bouffe !
👉On se met à agir par réflexe plutôt que par choix, cherchant du réconfort dans des comportements qui, à long terme, ne nous aident pas (même si, sur le moment…. ça fait du bien, hein!). Manger sans faim réelle, grignoter certains aliments, passer des heures derrière la vitre de son smartphone sans véritable plaisir, remettre à plus tard ce qui pourrait nous apporter du bien-être.
🥴Ces jours "sans" peuvent nous faire sentir coincés dans un cycle sans fin de frustration et de culpabilité. En tant que diététicien, je ne compte plus les consultations pendant lesquelles j’ai entendu “je sais, je sais, je sais, ce qu’il faudrait que je fasse, mais…je n’ai pas l’espace” = il faudrait. Mais je ne peux point.
L’espace.
Je me saisis de l’espace, justement pour une édition hors série offerte, un peu spéciale, pour rechercher avec vous, des solutions aidantes. Je dis “vous”, mais je m’inclue bien évidemment dedans !
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Ce qu’on PEUT FAIRE :
🧏♂️Se dire qu’on fait partie du club des humains !
Pourquoi ? Les humains, souvenez-vous, c’est le le club des mangeurs et des mangeuses qui font ce qu’ils/elles peuvent avec ce qu’ils ont ! Parfois ils arrivent à se concocter des assiettes colorées, à bouger suffisamment, à penser à leurs collations rassasiantes et gourmandes….et parfois… Les humains sont comme des piles, mais avec un coeur : parfois, les piles sont déchargées. Elles ont besoin d’être rechargées.
Qu’est-ce que ça change pour nous de se dire qu’on fait partie du club des humains ? Cela nous rappelle que nous ne sommes pas seuls dans nos expériences et nos défis. A faire au mieux de ce qu’on peut faire, avec les moyens du bord. Si les moyens du bords sont plus limités ce jour, ça peut être plus fonctionnel (plus intéressant, plus efficace, si vous préférez) d’adapter son niveau d’exigence à nos ressources du moment. Sinon, on continue à lutter et pédaler dans la choucroute. En acceptant nos limites et en ajustant nos attentes, nous évitons l’épuisement et permettons à notre corps et notre esprit de se recharger, favorisant ainsi un équilibre plus durable.
✊Mettre des mots
Pourquoi ? Pour identifier les besoins qui cherchent à s’exprimer ! Exemples :
“J’ai les paupières lourdes, je suis au ralenti aujourd’hui, j’ai peut être besoin de dormir et de me recharger.
”Je suis en colère à cause de ce mail à la c*n” : que dit la colère? A qui s’adresse-t-elle? Comment elle se manifeste dans mon coeur, dans mon corps ? Qu’est-ce que ça me fait faire ? = j’ai besoin de partager ma colère/ma peine/de me défouler.
” J’ai le mode flemme qui s’active” : je suis en mode automatique, je me sens léthargique et démotivé. Cette flemme pourrait être un signe que mon corps et mon esprit ont besoin de repos et de détente, que j’ai trop fait, trop vite, trop fort. Peut-être que je peux me réajuster, redéfinir mes priorités?
Qu’est-ce que ça change pour nous de mettre des mots ? A mieux comprendre ce que votre corps et votre esprit vous demandent. Nous éprouvons tous et toutes des réflexes court terme, car notre cerveau est câblé pour rechercher des gratifications immédiates. Sébastien Bohler, dans ses travaux sur le striatum, documente bien comment cette partie de notre cerveau nous pousse à chercher des récompenses accessibles, souvent au détriment de notre bien-être à long terme. En mettant des mots sur nos émotions, nous activons notre cortex préfrontal, la partie du cerveau responsable de la prise de décision et de la planification à long terme. Cela ne signifie pas “ne plus jamais manger un biscuit parce qu’on se sent fatigué”, non non non ! Cette prise de conscience permet de mieux réguler nos émotions et de faire des choix qui répondent à nos besoins réels plutôt qu'à des impulsions passagères. Par exemple, reconnaître que notre fatigue demande du repos plutôt qu'un énième café, ou que notre ennui nécessite une stimulation créative plutôt que de se perdre dans les réseaux sociaux. En identifiant et en nommant nos émotions, nos ressentis, nos sensations, nous pouvons mieux naviguer dans nos journées, même les plus difficiles.
🤹Connecter des ressources
Pourquoi ? Parce que vous en avez besoin ! Les ressources viennent de vous ! Pour les trouver, voici quelques questions qui ouvrent, des questions magiques :
Qu'est-ce qui me ferait me sentir un peu mieux maintenant ?
Quel petit geste pourrais-je faire pour prendre soin de moi aujourd'hui ?
Comment puis-je simplifier ma journée ?
De quoi ai-je vraiment besoin, aujourd’hui ?
Si j’avais le choix, si j’étais plus libre, qu’est-ce que je ferais de différent?
Qu’est-ce que ça change pour nous de connecter des ressources? Connecter des ressources permet de mieux répondre à nos besoins en puisant dans ce qui est à notre disposition. Parfois, ce sera juste de concocter un thé tiède chaud subtilement infusé, lancer une musique qui nous ramène tout de suite à une situation agréable, à des vacances sympa etc…Parfois, ce sera demander de l'aide, pour partager sa peine, gueuler un bon coup ou demander à un collègue de prendre le relais sur une tâche…
🏄♂️ Cultiver l’intention
Pourquoi ? Parce que nos règles verbales, elles viennent du cerveau. Elles sont super utiles, notamment pour composer nos assiettes, savoir quel type d’oméga 3 choisir ou se montrer vigilant-e sur sa conso de sucre ajoutée. OK. Mais le surplus de règles verbales ça épuise. Et les jours “sans”, ça épuise d’autant plus. Faire appel à l’intention, c’est :
Qu’est-ce qui se passe pour moi, quand je suis en mode automatique ? Comment je m’y prends pour manger ?
Le prochain jour “sans”, qu’est-ce que je me souhaite ?
Qu’est-ce que je pourrais faire de différent, la prochaine fois que j’ai la flemme ?
Qu’est-ce qui pourrait être simple, efficace, respectueux?
Je ferme les yeux. Si on branchait une petite caméra chez moi, à quoi ça ressemblerait si je me voyais rentrer chez moi lors d’un jour “sans”. De quoi ai-je vraiment besoin ? Qu’est-ce que je peux faire d’agréable de bon pour moi, là, en rentrant chez moi?”
La prochaine fois que j’ai une nuit compliquée, avec mon premier jour des règles et une journée importante au boulot, comment j’aimerais que ça se passe, idéalement, pour moi ?
Qu’est-ce que ça change pour nous de cultiver l’intention ? L’intention, le souhait, part du coeur ❤️🔥. L’intention, le souhait, ça vient de soi. Pas du voisin ou de l’influenceuse/influenceur qui dit des trucs qui ont “marché” pour elle/lui. L’intention, le souhait, c’est intime. C’est vous qui mettez le curseur. L’intention, le souhait, c’est formulé positivement. L’intention, le souhait, c’est souvent plus réaliste et moins épuisant.
Tips en + : Les jours “sans” font partie intégrante de l’expérience humaine. Les jours “avec”, j’insiste, les jours “avec”, les jours pendant lesquels vous avez l’espace, c’est là que vous pouvez sonder l’intention. Quand on n’a pas “l’espace pour”, ben… on fait au mieux de ce qu’on peut faire, avec les moyens du bords, comme…. le club des Humains ! (Le club des Humains, c’est d’ailleurs l’introduction de mon livre, le SAV)
Voilà, ça me tenait à coeur de faire le point sur “Comment faire AVEC les jours “sans” ? Parce qu’on en connaitra tous et toutes, et que, que ce soit pour la santé, le mouvement, la perte de poids ou pour prendre soin de soi plus globalement, la différence peut se jouer aussi dans ces moments-là, dans le “comment je peux continuer à prendre soin de moi dans un jour “sans”?”. Et si je n’y arrive pas, faire au mieux de ce que je peux faire, trouver des mots de soutien, de force, d’encouragement, et retrouver du souffle pour demain.
P.s : Vous pouvez aussi accéder aux archives de Charly’s Kitchen ou partager mes conseils à vos proches pour remporter des abonnements ! Hâte de vous retrouver ! A vendredi prochain, 7H01!
P.s bis : J’ai bien conscience de n’explorer dans ce mail que l’aspect individuel de notre état intérieur. Bien entendu, notre environnement, notre société, notre époque, le système du “toujours plus” dans lequel nous vivons, a de multiples impacts sur notre psychisme, notre manière d’aborder notre “temps libre” ou d’incarner avec naïveté nos corps juste pour ce qu’ils sont, des petits miracles sur pattes :) J’y reviendrai, c’est promis ! Je vous embrasse bien fort !
P.s ter : Merci à celles et ceux qui ont fait le choix de me soutenir chaque mois ! Cela m’encourage et m’aide à me focus sur mon coeur de métier. Consultez cette page si souhaitez plus d’infos à propos de Charly’s Kitchen.