#28 : LES SUPER-POUVOIRS DES ENCOURAGEMENTS
👉 Ou comment les mots vous aident à mieux manger. Et la "ressource des 3 C".
💌 10 minutes par semaine pour transformer votre vie !
+ d’énergie, + de vitalité, + de motivation mais sans la pression ni la charge mentale qui va avec ! Débloquez l'accès total à Charly’s Kitchen, votre allié🥇pour une alimentation équilibrée, saine et durable. C’est dans cette news que je donne le meilleur.
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💡Dans cette édition, vous ne trouverez pas :
❌ un récit de course : c’est pas Running Magazine ici !
❌ 27 poncifs éthérés sur le dépassement de soi : c’est pas Cliché Mag’ non plus !
❌ 18 conseils sur “Que manger avant un marathon ?” : C'est pas Dans la poire! ici !
Au contraire….
💡Dans cette édition, vous saurez :
✅ comment l’humain fonctionne vraiment quand il est pris la main dans le pot de confiture (littéralement);
✅ ce qu’il faut pratiquer avec douceur pour en finir avec le biais de négativité (ce truc qui fait qu’on ne retient que la critique Vs 1000 compliments):
✅ les vertus insoupçonnées des encouragements subtils (et comment faire pour se donner du courage, concrètement);
✅ Des conseils pour intégrer la compassion dans votre quotidien, avec des exemples simples pour devenir (un peu plus) bienveillant-e envers vous-même.
✅ une recette magique d’un gateau/tarte/cake aux courgettes (car c’est encore la saison!).
👋Hello les nourrissant-e-s,
bienvenue dans cette édition de “pré-rentrée de Charly’s Kitchen 🍋 ! Tout le monde a son cartable ? Son goûter ? Sa gourde réutilisable ? On y va, ensemble, pour cette année ? Déjà, prenez 10 secondes pour me dire ce qui vous turlupine avec la nourriture, là, tout de suite👇
Si c'est votre première visite, sachez que :
🤗Vous avez de la chance ! J’ai répondu à 87 questions dans les éditions précédentes. Certaines sont encore totalement d’actualité ! Découvrez-les juste ici👇
🚨Comment mieux s’écouter pendant les repas en groupe ?
🥵Que manger et boire lorsqu’il fait (trop) chaud ? (il faisait 31°à Clermont, today)
Mood de la semaine…
🧞♂️Encore en vacances ! J’ai décidé de prolonger. De faire ma rentrée depuis le Sud de la France. Je reste jusqu’à une date indéterminée. Bonheur d’aller nager dans une piscine olympique le matin, de me doucher, de rentrer satisfait, de lire la presse en sirotant mon café. Et… DE PRENDRE LE TEMPS ! Quelle différence cela fait de prendre le temps, de ne pas se sentir minuté ! Bonheur ! J’ai encore besoin de repos, mais la reprise est déjà là. Alors, je ferai avec, mais avec mon tempo. J’espère que l’été fut bon & doux pour vous. Dites-moi comment vous la sentez-cette reprise, vous👇
🍾 0 alcool, J + 105. Bon, ben, finalement, pas de bière post Marathon pour Tous. Pas eu envie. Je ferai une édition hors-série sur les “100 jours sans alcool” car + le temps passe, + j’ai des choses à partager. Je peux juste vous dire que tout est mieux, même si je peux comprendre les “Mais sérieux, mais, mais mais, comment tu fais, nan mais moi je peux pas, sérieux j’peux pas”. Hi hi, l’être humain est un mammifère magique, vous verrez.
MAIS AVANT…
Je vais vous prouver par A + B qu’ON PEUT bien manger au quotidien…
à l’aide d’encouragements.
Si, si… je vais vous le prouver.
⚠️Enregistrez cette édition dans vos favoris. J’ai tenu à ce numéro de pré-rentrée assez psycho, centré sur l’état d’esprit, car celui-ci pourrait, soyons fous, vous accompagner toute l’année !
💌Ps : Cet e-mail sera coupé avant la fin. Comme notre souffle lors du 200 m brasse de Léon Marchand 🐬. Lisez-le directement dans votre navigateur ici 👇
Il faut savoir que je n’avais pas tous “les atouts” pour courir ce Marathon pour Tous :
-blessé 12 semaines avant le jour J au tendon d’Achille (1ère fois de ma vie, voilà voilà);
-préparation disons… adaptée à ma blessure (sortie la plus longue ? 8 km. Pas 28 ni 32. Juste… 8);
-le running n’est ni mon sport de prédilection ni mon dada. Un peu comme Houellebecq et la joie de vivre, quoi, c’est pas… ouf;
-le parcours atypique : un marathon avec du dénivelé ! Oh là là…
Je n’y allais donc pas pour un chrono, mais pour vivre l’expérience, finir la course, et pourquoi pas, prendre un peu de plaisir. Je me suis dit : 'S'il ne doit y en avoir qu'un, ce sera le marathon des JO". J’avais pour moi :
-les conseils du kiné : des petits pas, fréquents, des alternances de courses et de marche.
-un mental d’acier : ça, on ne peut me l’enlever : à 42 ans, 0 abandon1;
-la peur : franchement, me retrouver coincé après la Côte des Gardes, sans jambes pour finir, à 25 bornes de chez moi, gla gla…
et…c’est tout.
Enfin, non, pas tout.
🥳Les humains sur le bord de la route.
J’ai vraiment halluciné ! De 21H00 à 2H30 du matin', la fête à ciel ouvert ! C’est-à-dire qu’on me faisait la fête : mon prénom était inscrit sur mon dossard :
La France a besoin de toi, Charles !
Bravo à toi, allez derrière y’a du faux plat et après ça descend !
Tu peux le faire, tu vas le faire !
Alley… c’est pas grave de marcher. Respire et reprend, respire et reprend, Alley !
ALLEY ! ALLEY CHARLES, ALLEY CHARLES, ALLEY CHARLES, va au bout, mec !
Si tu peux courir, re-cours, allez on court avec toi, Alley !
…A chaque volute verbale d’encouragements, j’éprouvais soit des frissons qui montaient de mes Asics, des mollets jusqu’au poitrail, soit des petites décharges électriques, soit j’esquissais au minimum des sourires ou des rires. A chaque foulée, du baume au coeur (et un peu sur les muscles). Même en dessous de la Tour Eiffel, à 2 km de l’arrivée, je me suis surpris à recourir et à trouver des ressources sous l’effet des encouragements et des applaudissements. Ces humain-e-s croisé-s au bord des routes ou sur les ravitos ont fait la différence. Je ne sais pas à quoi aurait ressemblé ma course sans eux/elles. J’ai franchi la ligne d’arrivée exténué mais avec le sourire aux lèvres et la larme à l’oeil. Sacrée expérience !
J’ai bien conscience qu’il s’agit d’un défi sportif, que 42, 195 km n’est pas une sinécure (=“à ne pas reproduire chez vous”) et que les encouragements donnés sur le bord de la route dans la ferveur des JO étaient là pour donner du courage aux “athlètes du quotidien”.
= on n’est pas sur un mardi midi, 3 semaines après la rentrée, avec une flemme de l’enfer pour se faire à manger, on est d’accord !
Le contexte était particulier.
Mais alors… En quoi cela peut être source d’enseignements, pour moi, comme pour vous ? En quoi cela peut concerner la façon de vous nourrir ? Qu’est-ce que vous pouvez prendre, intégrer, laisser filer ?
Creusons un peu.
Cette tendance humaine à être plus marqué par les expériences désagréables et à se critiquer plutôt qu'à s'encourager est bien documentée en psychologie. Citons :
- le biais de négativité : nous accordons plus d'attention et de poids aux événements “négatifs”. A l’origine, c’était un mécanisme de survie, ce qui a favorisé une sensibilité accrue à tout ce qui est perçu comme une menace (#préhistoire). Cela explique pourquoi lorsque vous avez 17 compliments et 1 seule critique désagréable, vous zoomez dessus.
- la boucle de rétroaction négative : Les pensées critiques envers soi-même peuvent créer une boucle reloue. Exemple:j’échoue à “manger équilibré toute la semaine”. Je me dis “je suis nul, je n’ai pas de volonté”. Effet : cela diminue mon sentiment d’efficacité personnelle et rend plus difficile la réussite future de “manger équilibré” = cela réalimente la boucle reloue.
-La dissonance cognitive : c’est lorsque nos actions sont en contradiction avec nos croyances ou valeurs. Lorsqu'il s'agit d'autocritique, cette dissonance peut pousser une personne à renforcer ses croyances négatives sur elle-même plutôt qu'à se remettre en question de manière constructive.Exemple : je me considère ainsi “ je suis faible en présence de chocolat”. Inconsciemment, je peux aller chercher des "preuves" qui renforcent cette croyance pour éviter la dissonance cognitive, plutôt que de me focaliser sur ce que je fais de bon pour moi...En l’espèce, aller chercher du chocolat, pour “vérifier”, “prouver” que…”je suis faible devant le chocolat”. Cela renforce la croyance initiale et empêche une réévaluation constructive de soi.
➡️Pssttt… les nouveaux et nouvelles de Charly’s Kitchen, investissez 20 minutes de votre temps pour apprendre à vous défaire de vos pensées trop critiques !
🌈Creusons plus loin dans les ressources. Pourquoi ? Parce que :
quand on grignote entre les repas et qu’on a le sentiment d’avoir fait un écart, on a + besoin d’entendre des encouragements plutôt que “ben voilà, t’es con ou quoi ? T’as tout foutu en l’air”;
quand on fait une compulsion, le moment d’après-compulsion, c’est + utile d’entendre des mots aidants plutôt que “tu as refait de la m… t’es fière de toi, là?”;
quand on n’arrive pas à trier l’info dans la jungle nutritionnelle et qu’on reste planté-e, crevé-e devant les rayons du magasin, le brouillard mental en guise d’arbitre, “ça va le faire, c’est pas facile de faire des choix équilibrés avec tout ce que tu traverses”, c’est + apaisant que “ben voilà, t’as ENCORE mal choisi! “.
👉Pour toutes ces raisons : parlons ressources. Un mot, un concept, une image, une sensation merveilleuse : la RE-SOURCE !
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