❤️🩹HORS SÉRIE : FAIRE AU MIEUX AVEC CE QU'ON A
👉 En l'occurrence, une pause....(et un scoop 🙊).
👋Hello les nourrissant-e-s,
J’espère pour vous que l’été est beau, plein, riche. Doux, dans tous les cas. Parce que sans douceur, c’est “moins mieux”.
Je prends la plume pour vous annoncer la couleur : je fais une pause.
J’en ai besoin. Je le sens.
Au mois d’août, hein 😅!
La prochaine édition de la news est déjà programmée pour vendredi prochain car :
💪J’avais commencé à m’organiser (truc de dingue!);
🥵c’est l’été, il fait chaud. Dans certains territoires, il y a de fortes chaleurs et je trouvais utile de vous transmettre des tips pour s’hydrater de manière optimum via l’alimentation & les boissons. Et vu l’évolution du climat, elle ne sera clairement pas obsolète dans 10 ans :(
J’ai longuement hésité. Continuer un peu, faire évoluer le format, pauser…?
🎉Beaucoup d’entre vous se sont abonné-e-s à l’année pour soutenir la création de contenus originaux, libres, digestes et bienveillants. Des écrits & audios on l’on étire le temps, où l’on ne craint pas de rentrer dans le détail.
😡Evidemment, mon critique intérieur revient plein coeur me dire : “si tu fais cette pausette, tu ne tiens pas ta promesse :
😡une édition hebdomadaire. H-E-B-D-O-M-A-D-A-I-R-E ça veut dire chaque semaine ! Qu’est-ce que tu n’as pas compris ?”.
😅Oui oui, il épèle les mots et gueule fort, mon critique intérieur. D’ailleurs, l’édition “faire de l’aïkido avec ses pensées intrusives” est devenue votre préférée. Très heureux de son succès car certaines de nos pensées, lorsqu’elles prennent trop d’espace, empêchent de prendre soin de nous. Nous ? Mais si… Nous, les humains, le club très sélect des gens qui essayent de faire du mieux qu’ils peuvent.
Cette pause est due à une conjonction de facteurs :
1️⃣ texto de mon ami Vincent. Ulcéré, il fut, lorsque je lui tins ce langage: “t’inquiète, je prends 4 semaines mais je vais bosser un peu tous les deux/trois jours pour la news” . Son message : “arrête”. Moi : “mais, attends…” Lui : ⬇️
Bam. Et il a rajouté “MAIS ENFIN ! TON CERVEAU A BESOIN D’UN TEMPS DE REPOS TOTAL ! AU MOINS 15 JOURS PAR AN SANS ÉCRANS!”. Bien intentionné, Vincent, certes, mais être créateur de contenu sur des réseaux qui tournent 24 H 24, c’est plus délicat. + délicat, mais pas impossible.
Est-ce parce qu’ils tournent que l’on doit virevolter comme un derviche tourneur ?
Je m’y refuse.
2️⃣Ensuite, mon amie Vanessa : “ton corps essaie de te dire des choses. Le burn-out, c’est aussi cela. Il te dit que ton mode de vie n’est pas raccord avec ce que tu souhaites profondément”.
Grrrr, mais c’est fini, oui ? Qu’est-ce que c’est que cette ligue de gens qui disent les choses ?
Des amis, peut-être. Oui, des amis.
3️⃣La lecture de l’infolettre de Charly Aourir : “Accordez-vous cette pause”, le week-end dernier. Avec plusieurs questions intéressantes pour cheminer. C’est joli d’ailleurs : accordez-vous cette pause. Accordez-vous. L’accord pour dire oui. Et s’accorder, tel un instrument de musique 🎼 qui s’ajusterait davantage.
4️⃣Pour finir le job, Emeline : “mais, le fait que tu ne trouves pas tes mots ou que tu en inventes, ça ne t’inquiète pas plus que ça ? Je sais pas, ça fait quand même plusieurs mois, là.”
“ça fait quand même plusieurs mois, là.”
La bougresse. 🐫Petit chameau, va.
Mais elle n’a pas tort. Depuis plusieurs semaines ou mois, j’alterne des “phases on” et d’autres avec des remontées symptomatiques du burn-out, syndrome de l’épuisement professionnel. L’un d’entre eux, c’est cette histoire de mots qui ne viennent pas aussi vite que la pensée, d’autres inventés, d’autres encore qui s’évaporent entre deux synapses. Verbatim :
Tu veux une pire de patate ? (pour “part de pizza”);
La plante à pan (pour “la planche à pain”);
Da mis où la rose? (pour “t’as mis où la prise…?”);
qué té les as phone ? (pour “tu les as eu au téléphone?”);
👀Bon, pour me comprendre, un master II de décodage de hiéroglyphes oraux n’est pas de trop ! Marrez-vous… mais en prendre conscience m’a un peu fait flipper.
5️⃣La face cachée de la remontée du burn, c’est aussi cela (attention les yeux) :
une procrastination accrue des tâches les plus basiques : vaisselle, ménage, pliage de vêtements = tout s’accumule et devient montagne, au propre comme au figuré;
des repas sur des coins de table, bricolés et avalés à la va-vite;
des écrans d’ordi avec plein de documents dessus (ça ralentit, donc ça énerve);
des sms auxquels on ne répond pas, des émissions de Tv et radio “loupées”;
de l’isolement social : “ouh là, non, ce sera trop bruyant, il va falloir répondre à plein de questions… ouh là, non.”;
du pain béni pour les croyances limitantes façon “mais tu vois bien que t’es pas fait pour ce monde. Il tourne trop fort, trop vite, trop trop trop"…
Etc etc…
Et, cet été, je me suis dit que je ne voulais plus vivre ainsi.
Et qu’il m’était impossible de continuer à transmettre des messages de prévention-santé sans prendre soin de la mienne. Je souhaite remettre les choses dans le bon sens.
Remontada.
Tada.
Alors, courte pause, mais vraie pause.
Même si je me sens utile lorsque j’écris cette newsbetter, que je piaffe d’impatience le jeudi soir, que vos retours sont quasi-unanimes (90 % de satisfaction ! Poutine m’a appelé. Il est jaloux), je crois que…je suis juste un humain !
Un humain, qui a besoin de repos. De jachère, même. Comme ces bouts de jardin ou de champs qu’on laisse un temps sans pression sur leur écosystème. Ils se ressourcent. Et ça leur fait du bien pour la suite.
Alors, cet été, je fais au mieux de ce que je peux faire. A savoir, une douce pause.
Je ne sais pas pour vous, mais j’ai remarqué que lorsque je me réapropriais l’espace et le temps, ma façon de me nourrir évoluait sur certains points : petit mangeur de fruits au quotidien, je me re-régale avec un bol de fraises au citron vert, j’éprouve davantage de curiosité et de plaisir à composer une belle assiette, à me réjouir de manger de manière profondément bonne pour moi. Je me réjouis vraiment. Je crois que je retrouve un peu de joie.
👉Et ça change pas mal de choses : peu de différences entre le plaisir projeté Vs le plaisir perçu (faites l’exo dans cette édition, super utile), sensations alimentaires au taquet, et surtout, écoute de ces sensations. Au final, je ressens de la gratitude d’avoir eu la chance de me nourrir ainsi. Donc, oui, ça change ! Avez-vous déjà expérimenté cela ? Un souvenir en particulier ?
Besoin de lire des livres, sans lien avec la nutrition & le comportement alimentaire (évidemment, j’en ai acheté 7 sur le sujet avant les vacances, p’tit boulet, va!), de dormir jusqu'à ce que le corps décide de me réveiller (mais mettre quand même un petit réveil car sur-dormir ne repose pas non plus), marcher, contempler… faire une pause des réseaux, ne pas “enregistrer pour plus tard” de posts, réécouter des musiques essentielles et intemporelles, des mélodies qui m’ont guidées jusqu’ici, d’observer le ciel et de me re-dire qu’on a de la chance qu’il soit d’un bien beau bleu bavard, qu’il change de peinture chaque jour comme les vagues, qu’il héberge pile le bon pourcentage de dioxygène/diazote pour qu’on puisse respirer à plein poumons, que cette suite de miracles, vertigineuse et magique, fait que… ça vaut le coup de continuer à vivre.
Et si possible une vie de qualité. Avec plus de moments de qualité, tout du moins.
… ça, et…
Courir, un peu.
🥁Scoop : j’en ai pas encore parlé sur les réseaux : mon épreuve sportive du mois d’août, c’est le Marathon Pour Tous.
Oui, je sais, ce run mythique et le repos = ça fait 2. Ce n’était pas prévu, mais mon ami Frederic, qui s’occupe de la presse de l’assureur Allianz, m’a proposé un dossard. Je me suis dit “ce format de course n’est pas mon préféré. Y’en aura qu’un dans ma vie, ce sera celui des J.O 2024, avec l’ambiance de fou sur les bords de route”. Oups, prépa contrariée par une blessure aux tendons il y a 2 mois. 6 semaines de rééducation. J’ai fait comme j’ai pu, dans le respect du corps. Entrainements et alimentation adaptés (maintien des protéines, + de légumes et d’antioxydants, 0 alcool), respirations, visualisations, quelques bains froids et… je me sens prêt à parcourir ces 10 fois 4 bornes (hi hi, plus facile quand on le cisèle comme une ciboulette…).
💡Et voici pour ce mot un peu spécial, qui ressemble furieusement à une tentative de justification, à la relecture. Au départ, c’était plutôt “je prends une décision. On est une communauté, et ça me semble important de leur en faire part.”
🙏Je sais que vous ne m’en tiendrez pas rigueur (pour celles et ceux qui ouvrent leurs mails au mois d’août, ah ah). Mais j’ai besoin de ce temps non dédié à la production, de laisser les neurones, le coeur et le corps vivre d’autres expériences, sans autre attente que celle de… les vivre !
🌻Par expérience, c’est toujours dans mes temps de ressource & de relaxation, qu’il se produit ensuite des déclics subtils, des bascules poétiques, des associations d’idées inédites, un terrain + propice à l’éclosion de nouvelles manières de transmettre.
= des prochaines éditions de Charly’s Kitchen qui promettent !
Merci d’avoir pris le temps de me lire. Bel appétit de vivre et à vendredi pour une nouvelle édition hydratante de Charly’s Kitchen ! J’assure le SAV toute la journée du vendredi et après, coupure ! Reprise probable : édition du 30 août (maximum le 6/09), j’ai déjà le thème en tête pour votre rentrée : vous allez aimer, c’est sûr !
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