#11 : Balance ton poids

🌞Pudding des matins qui chantent, 🦾un triceps qui vote pour Glucose Goddess, les 🍏fruits en fin de repas, l'enfer de la digestion? Amour/haine avec la balance, on en parle ? = Edition #11, go!

👋les nourrissant-e-s,

💡A la fin de cette Newsbetter, vous saurez :

• 🫐réaliser un pudding 3 étages aux graines de chia;

• 🤌si le triceps pour le diabète, c’est une bonne situation;

• 🍎si les fruits en fin de repas, ça fermente dans l’estomac;

• 💪si vous devez balancer votre balance (pèse-personne);

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🎉Bienvenue pour cette édition musclée de Charly’s Kitchen 🍋 ! Si vous venez d’atterrir ici, sachez que :

1️⃣ votre présence m’honore ! Très heureux de vous voir ici !
2️⃣ J’ai répondu à 27 questions dans les éditions précédentes. Découvrez-les juste ici👇

🍳réaliser des oeufs en croute de sésame, est-ce que ça épate la galerie?
🌽faut-il mélanger céréales et légumineuses au cours du même repas?
🍡La mention “glucides, dont sucres, concrètement, ça veut dire quoi?

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➡️ Si vous hésitez encore à vous abonner après ce magnifique contenu, vous pouvez économiser jusqu’à 6 mois d’abonnement !👇

MAIS D’ABORD…

👩‍⚕️Saviez-vous que…

Plus de triceps, moins de diabète ? C’est ce qu’excipe un diabetologue assez connu dans une vidéo très récente. Il dit que des chercheurs ont découvert que “ce muscle ne brûle que du sucre” et “qu’il aide le pancréas à métaboliser le sucre”. Donc, en gros il disait de davantage bosser nos triceps dans la lutte contre le diabète (de type 2).

Vous êtes pressé-e ? ➡️ La conclusion : faites de la muscu globale, pas que du triceps. Pour les autres, je détaille ⬇️

Les chiffres : En France, d’après les chiffres de l'Assurance Maladie, le nombre de diabétiques a plus que doublé en 20 ans, passant de 1,6 million en 2000, à plus de 4 millions aujourd'hui. Fois deux en 20 ans 😬.

La maladie : c’est lorsque votre pancréas balance de l’insuline pour réguler le taux de sucre dans le sang. Il passe son temps à vous dire “je suis pas diabétique, je suis pas diabétique, je suis pas dia… F*ck ! Je suis diabétique!”. En vrai, c’est plus compliqué que ça parce que ça dépend aussi de : prédispositions familiales, âge, surpoids, manque d’activité physique, alimentation, antécédents de diabète gestationnel etc.

Contexte : l’étude date de 2018, ça fait 6 ans. Ils ont analysé les différents types de fibres dans certains muscles, et on trouvé que le triceps produisait plus de myokines que les autres muscles. Les myokines ? Des protéines sécrétées par les cellules musculaires pendant et après l'exercice physique. Particularité ? Ces molécules ont des effets autocrines, paracrines et endocrines, ce qui signifie qu'elles peuvent agir sur la cellule qui les sécrète, sur les cellules voisines, ou être transportées par la circulation sanguine pour agir sur d'autres tissus ou organes. Trop cool, ça ! Et donc ? Elles vont jouer un rôle important dans la régulation du métabolisme des glucides, notamment en améliorant la sensibilité à l'insuline et en combattant l'inflammation. L’étude conclue qu’il faut plutôt multiplier les chances de produire des myokines, si possible en privilégiant les efforts de résistance musculaire (comme le renforcement musculaire) plutôt que des efforts d’endurance. Donc, go faire de la musculation globale, incluant le triceps, mais pas que du triceps ! Merci aux pros de santé qui veulent faire des vues, de lire les études jusqu’au bout !

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Mood de la semaine…

🙌 Merciiii ! L’atelier sur “je mange mes émotions” est quasi-complet ! Heureusement que je vous en ai parlé en avant-première ! J’ai hâte, même si légère appréhension. Si vous voulez tenter l’expérience, il reste 2 places, go sur ce lien pour les infos pratiques ! Ce qui vient de me donner une idée pour le développement de ma newsbetter : faire un atelier, en live, ici, hi hi hi…

🏄🏻‍♂️ Mini-break. Dans le Sud-Ouest. Pas pu/ni voulu couper mes consultations, mais j’ai pris des pauses au grand air, de longues ballades le long de l’Océan, et des respirations. Bref, des respirades ! Je vais probablement me promener + souvent + longtemps, dans les mois qui viennent.

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🎙️« Nourrissant» : votre podcast 100 % comestible

🧏 “ Les fruits mangés en fin de repas fermentent : mythe ou réalité ?”
Réponses dans cet audio de 6’ compote comprise. Y’a quand même à boire et à manger, du vrai et du moins vrai, dans cette affirmation ⬇️

🎧Découvrez la suite juste ici !

Variations sur le même t’aime :

🥗faut-il dissocier les protéines et les féculents au cours du même repas ?
🍝Pourquoi dit-on que les féculents font grossir ?

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👨‍🎓Le conseil de Charly : mieux apprivoiser sa relation avec sa balance ⬇️

Sujet délicat. Mais nécessaire. L'un des principaux avantages de la balance est sa capacité à fournir une mesure objective du poids, ce qui nous aide à être précis sur l’Indice de Masse Corporelle (IMC). Cet IMC nous donne des repères, des bornes, pour savoir si nous sommes dans l’insuffisance, la normalité pondérale, le surpoids et les différents grades de l’obésité.

OK.

Et ? C’est tout. Le sujet de l’IMC ayant été assez débunké, je ne m’attarde pas dessus puisqu’on peut être en surpoids et avoir des paramètres métaboliques plutôt rassurants, et être de corpulence mince, mais avoir des marqueurs métaboliques pas tip top : c’est le profil des personnes TOFI :"Thin on the Outside, Fat on the Inside", qui présentent souvent des anomalies métaboliques qui peuvent augmenter le risque de maladies chroniques (résistance à l’insuline, dyslipidémie, hypertension artérielle etc.).

Que nous indique la balance ? Notre poids. Toutes masses confondues (graisseuse, osseuse, hydrique, musculaire etc). Or, nous avons une idée d’un poids qui nous correspond, le poids qu’on a souvent fait, sans trop d’effort, avec un niveau de mouvement et de stress, gérables. On peut l’appeler le “poids de vie”, si vous voulez. Ce poids, lorsqu’il monte, peut activer le mode “urgence”. Vous voulez une illustration ?

Partage perso : ça faisait des années que je m’étais pas pesé. J’étais resté dans ma tête à ce fameux “poids de vie”. Aucune raison de m’ennuyer avec “tout ça”, je continuais à faire mes compétitions d’eau libre, de triathlon, de CrossFit, etc. Bam, le poids qui s’affiche n’est pas le poids habituel. Genre… PAS DU TOUT !
Le cerveau de l’urgence s’active : “faut que je fasse qqch ! C’est plus possible ! Comment j’ai pu me laisser aller à ce point?”. Les solutions s’invitent dans ma tête, malgré moi : “coupe l’alcool, les sucres, marche une heure par jour, sport 4 fois par semaine comme avant et zou, dans 4 semaines, on n’en parle plus”.

Intéressant, cette séquence. “Ne plus en parler”. J’y reviendrai. Quand on se pèse, il peut se passer deux choses :

- “je perds du poids, ça va dans mon sens” = Je vais passer une bonne matinée. Les efforts paient. ça me renforce.
- “Je ne perds pas de poids, ça ne va pas du tout dans mon sens!” . Là, deux possibilités:

1️⃣ Faut que j’agisse, et vite ! Plein de “solutions” viennent en tête : souvent court-termistes, peu équilibrantes, mais tant pis, notre cerveau, qui a identifié une menace, veut retrouver du sens dans ce qui est en train de se passer. Il est en mode “tu vas pas rester sans rien faire, quand même?”

2️⃣ “Le foutu pour foutu” = je fais tant d’efforts, et je ne suis pas du tout récompensé-e à la hauteur de mes efforts ! Je me prive, et voilà comment je suis remerciée. Bon, ben autant kiffer ! Et hop, ça part en repas/collation réconfortante… jusqu’à ce qu’une part de vous tire la sonnette d’alarme pour revenir à une forme d’équilibre.

Alors, que dire, que faire, pour apaiser son rapport à la balance ?

⚖️réévaluer son rôle : la balance indique mon poids, une donnée parmi d’autres pour évaluer ma santé. Elle ne m’indique pas mon niveau de bien-être et d’équilibre personnel. Encore moins qui je suis et ce que je vaux.
🥉questionner ses capacités : la balance indique mon poids, mais elle ne sait pas m’expliquer les variations dues au Syndrome Prémenstruel ou à la rétention d’eau. Ce n’est pas son job. Ma balance est limitée.
🧏Observer ce qui se passe pour moi quand je me pèse : Qu’est-ce que je me dis? Quel type de pensées je nourris? Qu’est-ce que je ressens ? (anxiété, colère, désespoir, joie?) Une fois le résultat qui s’affiche, qu’est-ce qu’on me voit faire ? Suis-je d’accord de continuer à faire cela pendant encore 10 ans ?

Et…Si ce n’est pas le cas ⤵️

❤️Quelle(s) action(s) puis-je faire qui soit bonne pour moi et qui m’aide à rester dans une dynamique de mouvement ? Quelle(s) action(s) peut me permettre aujourd’hui de me sentir mieux ?

Scoop : souvent, lorsqu’on bascule dans des solutions court-termistes ou dans le foutu pour foutu, c’est que c’est tellement inconfortable, dur, voire douloureux, de voir ce poids s’afficher, qu’on met en place des stratégies pour ne pas être en contact avec justement… ce qui fait ce que c’est inconfortable, dur, voire douloureux.

Vous avez vu ? Je ne vous dis pas s’il faut vous peser et à quelle fréquence, mais je vous invite plutôt d’inclure des déterminants plus larges de “comment j’évalue ma santé et mon bien-être” = Ok, y’a le poids qui est important pour moi, mais j’essaie de l’englober dans quelque chose de plus vaste.

🤤Bref, et si on élargissait la focale ? J’ai un truc pour vous👇👇👇

🍧L’assemblage hyper facile : le meilleur pudding du monde !

Ingrédients (pour 1 personne):