#13 : Le pic de glucose N’EXISTE PAS !
😱MAIS NAN...? MAIS SI ! Nutriscore version bien-être animal/les aliments grossissants/mangeage d'émotions/recette de "beluga" ultra antioxydante, Charly's Kitchen, édition 13, gooooo !
👋les nourrissant-e-s,
💡A la fin de cette Newsbetter, vous saurez :
🥗réaliser une salade de lentilles beluga de toute beauté
🤌 pourquoi tout ce qui est bon fait grossir (ou pas);
🐱 que la dernière propal de l’ANSES va dans le bon sens;
🍝si les pics de glucose, c’est grave ou pas ?;
🫀 si manger ses émotions, c’est une bonne situation.
🎉Bienvenue pour cette édition last minute de Charly’s Kitchen 🍋 ! Si vous venez d’atterrir ici, sachez que :
1️⃣ votre présence réchauffe le coeur ! Très heureux de vous voir ici !
2️⃣ 1000 mercis à Ingrid, Jocelyne, Caroline, Gwendoline, Clémence et les 9 autres personnes qui ont choisi de rejoindre l’aventure premium, big big big up à vous car chacun de vos soutiens me donne de la force pour me dépasser ! MERCIIII !
3️⃣ J’ai répondu à 34 questions dans les éditions précédentes. Découvrez-les juste ici👇
🍝Faut-il privilégier les pâtes blanches ou les pâtes complètes?
🥜 Comment atteindre ses apports protéiques ?
➡️ Si vous hésitez encore à vous abonner après ce magnifique contenu, vous pouvez économiser jusqu’à 6 mois d’abonnement !👇
MAIS D’ABORD…
👩⚕️Saviez-vous que…
💥Le pic de glucose n’existe pas ! Mais nan ? Mais si ! Enfin, pour être plus exact, on pourrait parler des variations du taux de sucre dans le plasma sanguin, lesquelles sont… des mécanismes physiologiques du corps humain. Je n’ai pas eu/pris le temps cette semaine de vous concocter un audio sur la question, car j’aime tout lire et me faire mon propre avis. Je prendrai le temps, je ficherai mon égo au placard et je produirai un audio de qualité (j’essaie de résister au “tout tout de suite”, je crois que ça vaut la peine).
Reprenons. Des variations, donc.
📈Suite à une ingestion d’aliments glucidiques, le taux de sucre dans le sang (la glycémie, ndlr) augmente. Il n’augmente pas de la même manière chez tous les individus. Suite à cette hausse, le pancréas secrète une hormone, l’insuline, pour faire revenir notre taux de sucre à des valeurs “normales” pour l’organisme. Ces variations sont transitoires la plupart du temps chez les personnes en bonne santé1. Rappelons que :
- les causes du diabète de type 2 ne sont pas uniquement liées au jus d’orange le matin (génétique, épigénétique, influence de l’environnement, de notre mode de vie, activité physique, alimentation de manière chronique et sur des années);
- celles et ceux qui ont “trop de glucose dans le sang” = les personnes touchées par un diabète/prédiabète (environ 4 millions de français);
- inverser le SOPK, attribuer la résolution de vos problèmes de santé mentale, de la maladie du foie gras à “moins de pics de glucose”, c'est exagéré, d’autant plus lorsqu’on teste uniquement sur soi-même des variations glycémiques pour en faire une règle applicable à tous.
👀Ma reco : c’est une bonne initiative de s’occuper de l’impact de l’alimentation sur la santé. C’est une bonne initiative d’équilibrer ses assiettes, de manger plus de végétaux crus et cuits. C’est une bonne initiative de porter son attention à la composition de son petit dej = qu’il soit consistant et protéiné pour bien commencer la journée (si on a faim). C’est une bonne initiative de mettre le corps en mouvement. Peut-être que si vous faites cela, en plus de poser des actes clairs en faveur d’un meilleur sommeil et d’une régulation du stress, la santé n’est pas si loin que ça !
🐾Un Nutriscore “bien être animal” à l’étude ! L’ANSES vient de proposer d'apposer sur les produits d'origine animale un système à cinq niveaux de bien être allant du meilleur (A) au plus faible (E). Si cette propal venait à être adoptée, cela rendrait les choses plus claires pour nous. Pourquoi ? Parce qu’on s’y perd ! Par exemple, le « Label rouge » implique que les bœufs passent 4 mois minimum en extérieur, les labels « agriculture biologique » et « bio cohérence » garantissent un accès permanent au-dehors. Ce qui existe aujourd’hui, c’est une “étiquette bien-être animal”, néée d’une initiative de 2018, qui progresse, mais, encore super lentement (uniquement pour les poulets de chair, pour l’instant). Ce qui est intéressant, c’est que l'Anses liste les critères qui devraient être pris en compte durant la vie de l’animal : hébergement, limitation du recours à des pratiques douloureuses, maintien en bonne santé, accès facile à de la nourriture adaptée…. mais aussi “satisfaire leurs besoins comportementaux : brouter pour les ruminants ou gratter le sol pour des poules”…Intéressé-e par un topo sur les labels ?
🤔Euh, je rêve, ou c’est la fin de l’élevage concentrationnaire, là ? Ayant suivi ces sujets et bossé dessus en tant que journaliste, la filière concernée va réagir et torpiller ce type de propositions. Et ce d’autant plus que l’élevage intensif en France, c’est 99,99 % des lapins, 94 % des cochons et 84 % des poulets. Reste à savoir ce que signifie “limitation du recours à des pratiques douloureuses” (claquage des porcs, écornage?), “maintien en bonne santé” (antibiotiques en préventif ou en curatif?) ou “nourriture adaptée” (quel type de céréales, celles riches en oméga 6 ou oméga 3 ?). Et… si ce type de propositions devient la norme, sommes-nous prêts à payer un autre prix pour la viande ? Ou réajuster nos apports nutritionnels ? Vaste sujet ! On en parle un peu ?
Mood de la semaine…NO COMENT ! très fatigué. Passons?
🎙️« Nourrissant» : votre podcast 100 % comestible
🧏 “Dilemme diététique : pourquoi toutes les bonnes choses font grossir?”
Pourquoi ce qui est agréable en bouche est plus énergétique ? Comment nous en détacher (au moins un peu) ? Réponses dans cet audio de 9’, kif compris👇🏼
🎧Découvrez la suite croustillante juste ici pour trouver des pistes d’actions concrètes ! Variations sur le même t’aime ⬇️
🥳Que manger après un lendemain de fêtes ?
🍐Les fruits mangés en fin de repas fermentent-ils ?
👨🎓Le conseil de Charly : je mange mes émotions, mais pourquoi ?
🌞A la fin de ce mail, téléchargez votre template pour mieux réguler vos émotions.
Dans l’atelier de dimanche dernier sur “je mange mes émotions” :
🌊nos émotions sont des comme des vagues qui nous traversent. Certaines sont plus agréables que d’autres, mais toutes font partie intégrante de l’expérience humaine.
donc : l’émotion en elle-même n’est pas un problème. Elle est un processus normal de mon corps, de mon coeur, de mon esprit.😵certaines de nos envies de manger émotionnelles sont physiologiques.
Conseils : ai-je suffisamment mangé? De quand date mon dernier repas ? Etait-il agréable de 1 à 10? Niveau d’hydratation etc….😇nous ne “mangeons pas nos émotions”, littéralement, mais avons recours à “faire quelque chose” pour minorer/anesthésier l’inconfort = quand je mange, je suis moins triste. D’autre part, la source d’inconfort sur le moment peut recouvrir de larges spectres, de l’ennui modérément intense, au coup de grisou, en passant par des colères et des angoisses d’intensité fortes.
🗞️Alors… a quoi cela sert-il d’écrire ses émotions un journal/dans des notes des smartphone (avec le #émotions pour mieux les retrouver, bien sûr) ?
1️⃣A les mettre à une plus juste distance : l'écriture permet d'exprimer des émotions qui peuvent être difficiles à verbaliser. Je mets des mots sur ce que je vis, ce qui me traverse. Même si “je sens que ça me prend, je ne suis pas mon émotion”.
Ce qui vous aide : davantage les percevoir comme des expériences temporaires plutôt que des faits absolus.
2️⃣A recontextualiser : la dernière fois que je me suis senti-e triste/coupable et que j’ai l’impression d’avoir fait n’importe quoi avec la nourriture, c’était quand ? A quelle heure ? J‘étais avec qui ? Qu’est-ce que je faisais ? Qu’est-ce qui s’est passé dans cette journée ? Ai-je vraiment fait n’importe quoi avec la nourriture ?
Ce qui vous aide : gagner en nuance. Plus vous vous remettez du contexte avec ces questions, plus vous vérifiez PAR VOUS-MEME qu’il ne s’agit pas d’un manque de volonté. Vous luttez efficacement contre votre croyance limitante : “je suis toujours comme ça”/”c’est l’histoire de ma vie”.
3️⃣A discerner vos émotions de surface Vs vos émotions profondes. Une image vaut mieux que 1000 mots :
Ce qui vous aide : à faire de la place pour trouver un autre trésor : des besoins qui cherchent à s’exprimer.
ET OUI ! Lorsqu’on “mange ses émotions”, c’est comme si on faisait un “snooze” sur nos besoins :
On mange pour ne pas ressentir un inconfort. Or, si on ressent un inconfort, il provient bien de quelque part. Tenir un journal permet justement de discerner le “Je mangerais bien du chocolat” de “JPP de ma/mon boss et de ses “comme convenu au téléphone”/ “par avance merci” dans ses mails à deux balles !””.
🎯Dans cet atelier, nous avons également vu les moments dans lesquels l’alimentation était problématique, l’alimentation émotionnelle évitante/régulante, les stratégies efficaces de gestion des émotions, les freins à l’auto compassion, et plein d’autres nuances pour s’apaiser.
🎥Pour rattraper cet atelier nutritif, sachez qu’il est disponible encore un mois à - 25 % ! (n’oubliez pas de scroller juste en dessous de la présentation!).
🤤D’ailleurs, en parlant de se nourrir… J’ai une surprise pour vous👇👇👇
🥗L’assemblage hyper facile : la salade beluga PURPLE GAIN !
Ingrédients (pour 1 personne):
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